Ce récit représente à mes yeux la volonté de survivre face à de terribles périls. Bien sûr ce poème épique d’Homère n’a rien à voir avec la survie réelle face au monde d’aujourd’hui. Ce monde a pourtant ses règles auxquelles on ne peut échapper tels les prisonniers dans la grotte de Polyphème. Et contrairement à Ulysse, on ne peut rester dans l’anonymat en prenant l’identité d’un nom qui ne veut rien dire. Par exemple, quand on doit se présenter aux urnes pour élire un futur chef d’état, on doit s’identifier sinon on passe son tour. Certains diront que de toute façon la majorité des politiciens sont corrompus et qu’un vote est inutile. Admettons que ce soit vrai. Disons que tous les candidats sont comme des enfants ayant l’envie de plonger la main dans le pot de bonbons dès qu’on a le dos tourné. Un enfant, on le raisonne, par la punition s’il le faut. Et qu’est-ce qui peut faire réfléchir un politicien? Simple, on l’éloigne du pouvoir, malgré les menaces de ce dernier pour rester en place. Car il faut le dire : la politique est tel ce géant à l’œil unique qui fait peur et nous dévorera si on ne le maîtrise pas. Alors, oui, il faut voter, ne serait-ce que pour survivre face à ce Cyclope qui promet une fausse sécurité, mais qui ne veut pas changer ses habitudes en nous retenant dans son antre; on doit lui enlever son pouvoir de décider de notre sort.
Dans le deuxième récit de Triskell Associés, Phil Angers abordera aussi la question de l’obligation de voter. Non plus par devoir mais parce qu’une loi l’impose. Mais depuis peu la réalité se rapproche de la fiction, car on propose déjà chez-nous d’obliger les citoyens par décret à se présenter aux urnes. Mais est-ce si simple que ça? Angers a cogité plusieurs idées qu’il vous soumettra bientôt!
Doutes et soja
Le soja est un aliment santé miracle selon certains et surtout, un ingrédient (protéines, huile et lécithine) de remplacement par excellence utilisé par l’industrie alimentaire. Jusqu’à la récente sécheresse des États-Unis, cette plante prenait de plus en plus de place non seulement dans votre assiette mais aussi sur les terres cultivables ou en défrichement. On avait même « boosté » cette légumineuse pour qu’elle soit plus grosse et plus productive et permette ainsi de plus grands profits. Seulement voilà, la forme engraissée ne résiste pas aussi bien à la sécheresse que la plante d’origine. Est-ce que la maxime « Bigger is Better » ne s’appliquerait plus dans ces conditions climatiques? Vous verrez la réponse sur votre prochaine facture d’épicerie. Entre-temps, la culture du maïs, prévue en partie pour du carburant automobile, ne s’en sort pas mieux face au manque de pluie!
Et si vous lisez la dernière partie du premier tome de Triskell, vous y trouverez un subtil questionnement sur l’alimentation à grande échelle. Il faut douter de l’honorabilité d’une industrie qui tient à cœur notre santé en nous proposant de moins en moins de diversité. Car cela implique un minimum d’ingrédients naturels menant à un déséquilibre écologique qui nous coûtera cher. Tiens, je pense que je vais revoir Soleil Vert de Richard Fleischer!
Dédicaces 2ième partie
Abandonnons les pensées sombres un instant et revenons à des souvenirs plus agréables. J’ai fait quelques rencontres venues de France pendant mes vacances et durant le Festival Fantasia. Tout d’abord le sympathique Denis Magnol qui est un grand collectionneur d’affiches du cinéma d’horreur et de genre.
Ensuite Nicolas Stanzick que j’avais déjà eu le plaisir de rencontrer lors d’un précédent Festival Fantasia. Il est l’auteur du formidable bouquin Dans Les Griffes de la Hammer, et d’articles dans L’Écran Fantastique. Bien entendu, je n’ai pas résisté à l’envie de leur montrer mon œuvre BD et de dédicacer pour Nicolas et Denis un exemplaire du Triskell Associés.
Une autre amie a eu droit à son personnage, soit la journaliste Doris Markova.
Pour avoir une petite idée du premier tome, j’ajoute le lien du texte de Jean-Dominic Leduc dans le Journal de Montréal.